Biographie

Né à Strasbourg un 16 décembre (sagittaire), petit cousin avec le Dr. Albert Schweitzer.

Par la suite, sa vie atypique est un rêve, un rêve mué par la passion qui a pris sa réalité grâce au courage et à l’entêtement. Un rêve comme tant d’hommes ou de femmes auraient souhaité réaliser, mais que peu ont vu prendre vie.

Il était une fois…

En 1953, à l’âge de 8 ans, François Beiger a croisé à Strasbourg, sa ville natale, dans une salle de conférences, un géant aussi magnétique que le pôle et qui portait trois prénoms : Paul-Émile Victor, venu témoigner en personne que les rêves, quand ils sont très forts, se réalisent. Même si ça peut prendre du temps. Dès lors il s’intéresse aux peuples Inuit.

1971 à 1987 – Créateur et styliste de mode pendant seize ans à Paris et en Suisse sous sa propre marque (François B). François Beiger a rejoint son rêve en marchant en crabe sur des chemins sinueux.

1973 – La naissance de son fils Xavier, trisomique, le bouleverse. Il est blessé, écorché vif dans son intérieur. Il décide alors de s’accrocher à ses rêves d’enfants. Partir un jour avec ses chiens polaires et rejoindre la banquise et les peuples autochtones du froid.

1975 – Il s’intéresse à l’éthologie canine et crée en 1977 son propre élevage de chiens polaires. Il étudie le comportement canin et animal en général et se rend très vite compte que l’animal apporte un potentiel de stimulation et de motivation à l’être humain.

1988 et 1989 – Il est médaillé de bronze aux Championnats d’Europe. En 1989, il est Champion de France.

L’appel du Grand Nord

Dans les années quatre vingt, cet explorateur dans l’âme, part définitivement s’installer au Québec dont il ne connaissait rien et où il ne connaissait personne. Avec ses 11 chiens et 920 $ en poche, il embarque à Roissy pour Montréal.

1991-1993 – Il vit trois ans dans un camp de bûcheron, à Clova en plein bois, parmi les trappeurs, coureur de bois et surtout avec la communauté Amérindienne des Attikamekws. C’est là qu’il redécouvre ses rêves d’enfants, et se rend compte des valeurs que les Amérindiens donnent à la vie. Accepter la différence, partager, comprendre la valeur du temps et de la nature. Époque retracée dans son livre « Onze chiens, un homme, une passion »

1993-1994 – Il part vivre chez les Inuit dans le village de Quaqtaq au Nunavik et passe un hiver complet parmi eux. Il est convaincu que sa vie avec ses chiens polaires est au milieu de la nature, de la faune et proche des peuples autochtones.

1993-1995 – Consultant en développement auprès des Inuit pour le compte du gouvernement régional Inuit Makivik.

1994 – Il passe les deux mois d’été avec une famille Inuit à la pointe du Labrador

1994-1995 – Il retourne à Quaqtaq pour passer un autre hiver chez les Inuit.

1995 – Il traverse à pieds les Monts Torngats avec un ami Inuit, Lucassie et son fils. La légende des Torngats

En 1995 – Il crée le premier Centre d’interprétation du Chien de traîneau et de la Nature au Québec, avec son élevage de plus de 70 chiens polaires. Il ouvre un musée qui retrace l’histoire du chien polaire, patrimoine Inuit, et collectionne des objets dont de très belles pièces personnelles.

1996 – Il monte encore plus haut. Le Nunavut, Iqaluit la capitale. Il côtoie toute la faune du Canada : loups, lynx, orignal, cerf de Virginie, ours noir, castor, ours polaire, caribou, phoque, béluga, loup arctique, morse, etc… Un défi puis un autre, de raids en expéditions « LOUP BLANC « , comme ses amis autochtones l’appelle, a fait son trou dans la neige, gagné l’estime rude des hommes du froid.

1997-1998 et 2000-2001 : Il passe les hivers à la Baie James chez son ami Bobby, un amérindien de la Nation Cree.

1998 – Septembre, il part à Peawanuck, chez Sam, de la Nation Cri du côté Ontario, qu’il a rencontré à Edmonton, en Alberta, lors d’une fête.

Passionné, passionnant, l’explorateur François Beiger aime les grands défis. En 1997, il décide de monter le projet qui lui trotte en tête depuis 1994. Faire le tour du Nunavik en solitaire avec 16 de ses compagnons à quatre à pattes. C’est ainsi qu’il va préparer pendant deux ans l’expédition : « Perce Neige Nunavik 99 »

Explorer, découvrir, rencontrer les peuples du froid, apprendre, partager, donner un sens à ce qu’il entreprend. Voilà ses priorités.

Il va donner quatre buts à cette expédition. Les buts : culturel – ethnologique – humanitaire – pédagogique

C’est le 19 janvier 1999 qu’il quitte Chisasibi, un village indien Cri sur la baie James. Tout en ralliant 12 villages Inuit il va rejoindre Kuujjuaq situé au sud de la baie d’Ungava. Kuujjuaq est aussi la capitale du Nunavik avec ses 1500 habitants. Un périple de 2800 kilomètres. Trois mois dans la toundra et sur la banquise.

Au village de Kuujjuarapik, terme de sa première étape, pendant quatre jours, il va accueillir Sophie, Jacqueline, Yvan et Rodolphe, tous quatre handicapés mentaux et ambassadeur de Perce-Neige.

François Beiger, en compagnie des Inuit, leur a préparé un programme d’activités : construction d’un igloo, pêche sous la glace, rencontre avec les enfants Inuit de l’école et bien sûr une promenade en traîneau à chiens…

Le 7 avril 1999, après 2800 kilomètres de parcourus, 9 tempêtes de blizzard, l’explorateur François Beiger arrive à Kuujjuaq, dans la plus grande discrétion. Sans médias et TV française comme un certain fabulateur. Il vient de s’enrichir d’une extraordinaire expérience humaine qu’il relate dans son livre « Nunavik 99 » et dans son film de 52 minutes du même titre. Film qui a été sélectionné au Festival du Film d’Exploration Jules Verne à Paris en 1999.

Au fil des années, François Beiger est reconnu comme le spécialiste des chiens polaires, des peuples Inuit et amérindien. Conférencier reconnu et aimé, il captive son public par ses récits racontés avec passion. Il collabore régulièrement avec les télévisions, radios, journaux et magazines en France et au Canada. Auteur de récits et de romans d’aventures pour la jeunesse et pour adultes.

François Beiger, crée également « La Fondation pour la Trisomie » cause qui lui tient à cœur.

2001 – En France il crée l’association « Handicap, Rêves et Défis Jeunesse » Cette Association a pour but d’offrir aux handicapés mentaux la possibilité de pouvoir faire des voyages et des activités exceptionnelles, hors du commun. Il développe aussi un Centre de zoothérapie.
Cette Association a aussi pour rôle de défendre les droits des personnes handicapées mentales et de faire en sorte que leur intégration dans notre monde moderne et au près des jeunes se fasse dans le respect. C’est encore d’informer les parents de ces personnes handicapées des différentes possibilités et activités

2003 – « Objectif-Groenland. » avril – mai 2003 Un projet avant tout humanitaire et pédagogique.
Objectif : Offrir à de jeunes handicapés mentaux un voyage, en compagnie de trois collégiennes, à Tasiilaq sur la Côte Est du Groenland. Puis il réalise une expédition à l’intérieur du Groenland en chiens de traîneau

2003 – Il fonde en France « l’Institut Français de Zoothérapie » et développe en Isère le premier Institut de formation professionnelle en Zoothérapie.
2013 – Dix ans après, l’institut est devenu la référence en France sur l’enseignement de la pratique de zoothérapie

Côté littérature : Découvrez sa bibliographie Il Intervient auprès des jeunes pour des ateliers d’animations dans les collèges, lycées, universités, foyers, hôpitaux d’enfants, centres de jeunes, Université du Temps libre, sur les sujets à voir en page conférences